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« Comment expliquer la soif de guerre des Européens ? »
Ce n’est pas une question de géographie, mais de sexe.
C’est dans l’histoire de l’évolution physiologique de l’homme que nous trouvons l’origine et la cause de la guerre.
La lutte est d’instinct masculin.
Si l’homme aime les combats c’est parce qu’il possède des facultés motrices qui ont besoin d’emploi. C’est pour avoir le plaisir de batailler, bien plus que pour défendre telle ou telle cause, pour venger tel ou tel affront. Le motif de la bataille lui importe peu. C’est la bataille elle-même qu’il aime et qu’il cherche. Et ce qui le prouve c’est que le pugilat est, pour lui, un jeu amusant.
Et ne voyons-nous pas, à chaque instant, les jeunes garçons se livrer sous nos yeux à des combats qui ont les motifs les plus futiles ou qui n’ont même pas de motif du tout ? L’instinct qui les pousse est le même que celui qui pousse les animaux à se poursuivre et à se battre, sans que leurs combats, qui sont leurs jeux, aient aucun motif. Du reste, les jeux du cirque, les combats de taureaux, les anciens tournois, simulacres de guerre, et tous les jeux qui simulent une bataille, prouvent bien que, pour l’homme, la lutte est un plaisir, presqu’un besoin.
Donc la guerre a eu, pour principe, la satisfaction de l’instinct masculin.
Il est à noter que dans la conception islamique de la « guerre sainte » (jihad) nous trouvons l’application sociale et extérieure qui n’est que secondaire, et qui constitue la « petite guerre sainte » (jihad seghir), tandis que la « grande guerre sainte » (jihad kebir) est d’ordre purement intérieur et spirituel ; c’est la lutte de l’homme contre contre les ennemis qu’il porte en lui-même, c’est-à-dire contre tous les éléments qui, en lui, sont contraires à l’ordre et à l’unité ; « Les guerres extérieures ne sont que des projections et des extensions de ces guerres intérieures », nous rappelle Vimala Thakar.
C’est lorsque les hommes vieillissent et perdent leurs facultés motrices, si exubérantes dans la jeunesse, qu’ils changent de manière de voir. Ils reviennent alors à des idées plus pacifiques, l’expérience leur a montré les conséquences désastreuses de la guerre à l’âge où la lutte n’est plus, pour eux, un besoin physiologique. Alors, seulement, ils s’aperçoivent que les batailles n’ont jamais conclu aucun différend mais en ont, au contraire, créé de nouveaux, qui restent à l’état de menace dans les nations, attendant l’occasion qui doit faire naître de nouvelles guerres.
Supposons deux nations, ou deux hommes, se battant pour prouver, chacun, qu’ils ont raison. Après la bataille si c’est le vaincu qui avait raison ce n’est pas parce qu’il aura été terrassé qu’il aura moins raison. La victoire ne fait qu’affirmer la Force et lui donner le pouvoir en condamnant la raison même, le droit même.
Donc l’instinct de l’homme est de condamner la raison et d’affirmer la raison.
Chaque fois que l’homme a eu le pouvoir il s’est servi de sa puissance pour lutter contre quelque chose ; généralement contre ce qu’il venait renverser. Il aime à manifester sa force pour la faire connaitre et pour se faire craindre. Dans les petites choses comme dans les grandes, dans le petit royaume de la famille comme dans les grands Etats, l’homme fait abus du pouvoir, il blesse la raison en soumettant ceux ou celles qui la représentent à des capitulations humiliantes, à des condescendances avilissantes. C’est la force morale humiliée par la force brutale.
Donc, la puissance qui se base sur la Force est toujours une autorité illégitime.
Nous ne voulons pas dire, cependant, que l’homme n’est jamais raisonnable, mais il y a des moments dans la vie de tout homme où la raison est obscurcie. C’est la conséquence de ses conditions sexuelles, la passion le domine, l’instinct triomphe de la raison.
NB : L’an 1095, sous le pape Urbain II, il fut tenu un Concile à Clermont en Auvergne où on proclama la Croisade dont Godefroy de Bouillon fut le chef.
Quand on annonça une expédition en Palestine, un immense tourbillon se produisit en Occident dans la masse masculine, avide de mouvement, de luttes, de déplacement, c’est pour cela qu’elle suit les conquérants. Elle ne leur demande pas pourquoi on la fait marcher ; elle marche, cela lui suffit, puisque c’est la vie libre entre hommes, l’action violente, brutale, développant les instincts profonds de la nature masculine, cela les grise, c’est pour cela qu’ils aiment la guerre, et nous n’ajoutons pas le plaisir de tuer, quoiqu’il s’en trouve dans la masse que ce motif séduit.
Les vrais fauteurs de l’engouement des masses pour les Croisades furent l’entraînement : faire ce que font les autres ; le mouvement : s’il y a un déplacement, en être ; puis l’orgueil : porter des insignes qui représentaient une croyance pour avoir l’air de croire quelque-chose, alors même qu’on ignore sur quoi la doctrine que le symbole représente est basée ; ensuite, se créer entre hommes une solidarité, dont les femmes ne seront pas, se donner à ce sujet un air de supériorité sur elles.
Le vrai motif ?
Qu’importe, pourvu qu’on se remue, qu’on parcoure du chemin, qu’on voie un pays nouveau, qu’on s’amuse, pourvu surtout qu’on se batte ? La Croisade fit une diversion à la vie monotone des châteaux.
Les Croisades
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Rappelons qu’une société harmonieuse doit être dominée par des êtres de spiritualité. Ceux-ci constituent la seule véritable élite car une société « normale », traditionnelle, doit se fonder sur le spirituel, comme c’était le cas, par exemple, dans beaucoup de villages Afghans avant l’invasion soviétique. Aussi, selon des spécialistes de la lutte anti-drogue, cette dernière est passée, en Afghanistan, de 200 tonnes avant la guerre, à 500 tonnes en 1985 et à 800 tonnes en 1988. Notons que l’Afghanistan, « malgré » la présence de l’ONU (ou « à cause », cela dépend du point de vue), a réalisé un tour de force en 2017, en multipliant encore par deux sa production de pavot : de 4800 tonnes en 2016 à 9000 tonnes l’année suivante (même les zones qui jusque-là étaient épargnées ont vu fleurir cette plante). Notons que dans ce « domaine » un « placement » de 1200 € génère 200 000 € de bénéfices (d’après la commission anti-mafia 2006-2008). Les liens intimes qui unissent le trafic de drogue et celui des armes peut donner une idée du « pourquoi » et du « comment » les clans mondialistes (autrement dit « Mafieux ») colonisent et tentent de s’approprier le monde.
NB : Depuis plus de soixante-dix ans, une puissante révolution a pris forme sans parti politique, sans discours électoraux, et même sans manifeste idéologique pour énoncer les buts et objectifs des nouveaux révolutionnaires.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une profonde révolution sociale, économique, morale et culturelle a choisi de proclamer son radicalisme par la musique, les Chansons et les stars du Rock and Roll.
Dans une seconde phase, la révolution par le « Rock and Roll » va prendre de l’ampleur. L’arrivée en scène des Beatles, des Rolling Stones et du groupe The Who va maintenant ajouter un élément nouveau aux ressources infernales. La jeunesse est déjà initiée aux drogues hallucinogènes depuis que le Dr Timothy Leary (qui agissait en rapport étroit avec Aldous Huxley) a fait connaître la formule du LSD. Inévitablement, la musique Rock allait intégrer toute la panoplie de la drogue à l’éventail des émotions fortes offert aux auditeurs de la nouvelle vogue : l’« Acid Rock ». Les Beatles avec « Yellow Submarine » (hallucination psychédélique), les Rollings Stones avec « Brown Sugar » (cocaïne), « Sister Morphine » et « Cousin Cocain », et finalement « Silver Lady » (seringue hypodermique). Abby Hoffman déclara alors : « Le Rock est la source de la révolution. Notre façon de vivre avec la drogue, les vêtements freaky, la musique Rock à plein pouvoir, c’est ça la révolution ! »
Cette révolution fait partie d’un projet beaucoup plus vaste, conçu et financé par les « Puissances d’argent », dans le but explicite de conduire la jeunesse vers l’« Internationalisme » c’est-à-dire à l’avènement d’un seul et unique gouvernement mondial. La rupture successive des liens avec la famille, l’Église, la nationalité et l’ethnie culturelle, fait que les jeunes perdent le sens de leur appartenance à tel groupe ou à tel pays, mais ont le sentiment d’être citoyens du monde...
« A Woodstock (aout 1969), écrit le journaliste Donald Phau dans « The Satanic Roots of Rock », presque un demi-million de jeunes se réunirent pour qu’on les drogue et qu’on leur lave le cerveau dans une ferme. Les victimes étaient isolées, entourées d’immondices, bourrées de drogues psychédéliques, et on les maintint éveillées pendant trois jours, tout ceci avec la complicité totale du FBI et de hauts fonctionnaires du gouvernement. La sécurité du concert fut fournie par une communauté hippie (truffée d’agents spéciaux) entraînée à la distribution massive de LSD (souvent mélangé à du Coca-Cola). Ce furent de nouveau les réseaux du renseignement militaire britannique qui initièrent tout ».
Le financement original du festival de Woodstock fut opéré par l’héritier d’une grande société pharmaceutique de Pennsylvanie, John Roberts, et deux autres associés dont Joel Rosenmann. Quand il est question de drogue et d’expérimentation psychiatrique, le lobby pharmaceutique n’est jamais loin.
Ainsi, une fois « ramollis », les USA étaient mûrs pour l’introduction d’autres drogues tels que la cocaïne, le crack et l’héroïne. Ce fut aussi le début d’une époque qui allait rivaliser avec la « Prohibition » et avec les énormes sommes d’argent qui commenceraient à s’amasser.
Cela doit sérieusement nous interroger sur la volonté et l’insistance qu’émettent certaines élites ces derniers temps, au sujet de la dépénalisation de l’usage personnel des stupéfiants, sous prétexte, entre autres, de combattre la toxicomanie. En effet, derrière ces immenses tragédies se profile un lobby qui semble disposer de moyens colossaux, qui est présent dans tous les pays et qui vise, à travers l’activisme de ses médias complices, ainsi que de ses « experts » et autres marionnettes politiciennes, à modifier la législation en obtenant la dépénalisation des drogues dites « légères », les substances dérivées du cannabis comme la marijuana et le haschisch, et en en minimisant les effets, passage indispensable à créer les futurs consommateurs de drogues « lourdes ». On répand ainsi la conviction qu’une loi doive et puisse seulement réglementer le « droit » des personnes, en particulier des jeunes, à essayer la « légère » ivresse narcotique de ces substances, bien différente, on tend à le souligner, par une fausse symétrie, de celle des drogues « lourdes », qui engendrent des altérations dramatiques du comportement, accompagnées de graves violations de l’ordre public. Une approche réellement scientifique démontre au contraire que le jeune qui s’approche occasionnellement des drogues même « légères » est exposé à devenir très vite consommateur habituel de drogues aussi bien lourdes que légères, entraînant des malaises très graves et progressifs, tels que par exemple la réactivation d’états latents de schizophrénie ou des atteintes plus ou moins étendues aux facultés cérébrales.
La naissance du Rock correspond à l’époque de la création du programme « MK-Ultra ».
Dans « MK-Ultra », le M est pour « Mind » (mental), ULTRA pour « Ultra-secret » et K pour « Kontrolle », en référence au fait que ce sont les Allemands qui ont conçu le programme, financé sous le parrainage de personnages comme John Foster Dulles, l’ancien secrétaire d’État américain, et son frère Allan, ex-directeur de la CIA congédié par le président Kennedy peu avant son assassinat… c’est ce même Allan Dulles que l’on retrouva plus tard sur la Commission Warren qui, après enquête sur « Dallas », conclura au « tireur isolé ».
Le programme « MK-Ultra » était une expérience de guerre chimique officielle de la CIA. C’était une expérimentation dans laquelle le LSD était fréquemment utilisé, et au cours de laquelle beaucoup d’étudiants, au sein de nombreux campus, servirent de « cobayes », et dont beaucoup moururent.
Profitons-en pour rappeler que le LSD a été mis au point en 1943 par le chimiste Albert Hoffman qui travaillait alors pour la Société « Sandoz AG », maison pharmaceutique Suisse, propriété des banquiers Warburg de Londres (principaux financiers de la Révolution bolchévique, ainsi que l’un des huit principaux actionnaires de la Banque centrale américaine lors de sa création en 1913). La Société « Sandoz AG » a été absorbée en 1995 par la « Swiss Bank Corporation » ou « Société de banque suisse » (SBS) qui fusionnera à son tour avec l’« Union de Banques Suisses » en 1998 pour former l’un des premiers établissements financiers mondiaux : UBS.
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LA GRÈCE ANTIQUE
A l’époque qui nous occupe, l’île de Lesbos était encore un centre féministe où l’antique science était conservée et enseignée dans un célèbre Collège. La plus célèbre des colonies Ioniennes, Milet, patrie d’Aspasie, partagea avec Lesbos, patrie de Sappho, la célébrité féministe et le privilège de fournir à toute la Grèce de savantes Prêtresses. Les hommes politiques, les philosophes, s’attachaient à ces femmes qui les mettaient en valeur. C’est ainsi que Périclès prit pour Maîtresse (c’est-à-dire directrice) Aspasie, une des plus brillantes Hétaïres (Prêtresse) de la Grèce. Périclès voulait briller par la parole, mais le talent lui manquait et c’est Aspasie qui lui préparait ses discours. C’est ainsi que les Hétaïres devinrent pour les hommes des Amies, des Compagnes, nom resté comme synonyme de Maîtresse.
Les modernes ont traduit le mot Hétaïre par « courtisane », mot qui date de François 1er, et ont jeté sur ces femmes remarquables l’outrage et l’infamie, système que les prêtres des religions masculines de la Grèce avaient inauguré les premiers, parce que, prenant leur place pour enseigner les erreurs de leur mythologie qu’elles condamnaient, ils avaient en elles des ennemies implacables. La morale de ces hommes vantait le vice connu sous le nom d’éphéborastie (éphèbe, du grec « ephêbos » qui signifie adolescent), en même temps que l’assujettissement sexuel de la femme. Les Prêtresses accusaient les propagateurs de ces mœurs nouvelles de se livrer à des débauches entre eux au lieu d’étudier, avec elles, les lois de la Nature.
Désertant les temples où les Prêtresses enseignaient les lois de la Nature, abandonnant les anciennes traditions basées sur ces lois, l’homme ne voulut plus suivre que ses propres impulsions ; il rejeta les grands dogmes de la religion nationale, hésitant toutefois à les attaquer ouvertement, car, en Grèce les outrages faits à la religion étaient sévèrement punis, mais il se montra indifférent aux antiques Vérités qui, du reste, ne répondaient plus à la nature de son esprit perverti par la luxure.
Appliquant à la Femme la psychologie du sexe mâle, se donnant à lui-même, par orgueil et imitation, les privilèges de la nature féminine, il renversa totalement la loi morale, il transforma les dogmes ; en changea ce qui n’était pas conforme à son intérêt, ou à sa manière de voir.
Aussi, quand l’homme met la femme sur le plan sexuel masculin et se met, lui, sur le plan spirituel féminin, c’est que sa raison s’est obscurcie ; il a perdu la science qui l’éclairait et ne se laisse plus guider que par ses instincts, c’est le commencement de la folie.
La Grèce vit apparaître le culte d’Apollon, dans lequel nous voyons, entre autres, les anciennes couleurs symboliques interverties. À partir de ce moment-là, la beauté sera symbolisée par le Dieu adolescent. C’est à lui, à « l’Apollon », qu’on donnera la beauté féminine. C’est que longtemps il est resté dans les esprits que la Divinité, c’est la Déesse, et que c’est un sacrilège que de lui donner la forme de l’homme. C’est pour cela que les premiers dieux ressemblaient à des femmes, tel Apollon, Adonis, etc.
Viendra ensuite le culte de Dionysos, Dieu des ivresses furieuses et du sadisme déifié ; il est le Dieu de l’orgasme et de la folie, et tout cela a pour symbole le vin (dit « spiritueux ») qui produit l’ivresse et fait taire la raison ; c’est l’apothéose des jouissances bestiales qui servait de base à la fraternité universelle des pervers, unis dans le vice. Ce fut un insolent défi jeté à la sagesse divine, l’ancienne Théosophie.
Le temps que les anciens appelèrent « le siècle dionysien » fut le début de l’effondrement de la morale féminine.
Après, un siècle de débauche comme celui qui vit naître les cultes phalliques, il devait forcément se produire un siècle de désordre mental. C’est surtout dans les questions morales que le chaos se fit.
« On vit bientôt apparaître, dit René Guénon, quelque chose dont on n’avait encore eu aucun exemple et qui devait, par la suite, exercer une influence néfaste sur tout le monde occidental : nous voulons parler de ce mode spécial de pensée qui prit et garda le nom de « philosophie ». ».
Les sophistes grecs, moitié rhéteurs, moitié philosophes, cherchaient des arguments captieux pour prouver leurs erreurs.
La philosophie, créée à l’Ecole Pythagoricienne, fut reprise et imitée par les Ecoles masculines et subit la transformation qui se produit toujours quand l’idée passe d’un sexe à l’autre. La Femme-Déesse avait créé la Sagesse. Elle était l’éternelle Sophia et son verbe s’appelait « sophisme ». L’homme vint, voulut aussi parler, et du sophisme fit le paradoxe, l’argutie, restée au fond de toutes les casuistiques. C’est cette dernière signification qui est restée attachée au mot sophisme.
Tels étaient les représentants accrédités de la science et de la philosophie qui, appliquant leur talent de la parole à l’enseignement lucratif des sciences et des systèmes philosophiques, se donnaient à eux-mêmes et recevaient de l’admiration universelle le nom de Sages ou de Sophistes. Ces maîtres habiles étaient, d’ailleurs, plus occupés d’accroître leur gloire et leur fortune que leur savoir et leur sagesse. D’où les deux significations du mot « spéculation » : philosophie et affaire.
Les religions masculinistes font remonter à Socrate les dogmes sur lesquels elles s’appuient : la déification de l’homme et la déchéance de la femme.
Socrate est né en 469 ou 470. Son père, Sophronisque, était sculpteur (Remarquons que le fils ne porte pas encore le nom de son père) ; Socrate était de basse extraction par son père, mais de caste plus élevée par sa mère. Le Dictionnaire de Descubes définit ainsi ce personnage : « Socrate, déclaré le plus sage des hommes par l’oracle d’Apollon, aimait Alcibiade et Archélaüs ; il avait 2 femmes et vivait avec toutes les courtisanes. ». C’est donc par ironie qu’on l’appela le « sage » Socrate.
C’est Socrate qui, le premier, en effet, prêcha la licence de l’homme, en même temps que la révolte contre la Divinité de la Femme. Socrate a ainsi droit à la reconnaissance de ceux qui affectionnent la forme religieuse d’un Dieu mâle, unique et surnaturel, qui règne depuis plus de 2000 ans.
Soulignons au passage que la croix n’est devenue le signe du Christianisme qu’au VIIème siècle de notre ère, lors du Concile de Constantinople qui eut lieu de 680 à 684. Jusque-là, la religion nouvelle, c’est-à-dire le second Christianisme (le faux), celui qui triompha sous Constantin au Concile de Nicée (en 325), et qui s’édifia sur les ruines du premier (le vrai), avait pour insigne trois phallus enlacés (représentant la Trinité catholique). Le culte du « Saint Graal », « Vase sacré » des Mystères, et le « Secret de Bismillah », semblent une réaction contre ces trois phallus.
À son époque, Socrate fut traité de blasphémateur (« Blasphème » vient de « phèma », parole, et « blapto », nuire et signifie « atteinte à la réputation ») contre les Déesses, qu’il appelait des « dieux secondaires ».
Si les historiens ont fait une si grande réputation à Socrate (qui n’a pas laissé d’écrits), ce fut pour faire une sorte de réaction contre les grandes femmes de l’époque, les Aspasie, les Thaïs, les Phryné, qui le combattaient et qui occupaient l’attention publique bien plus que les hommes. Ce sont ces historiens qui ont cherché, plus tard, à les avilir, qui ont glorifié Socrate.
Les leçons données par Socrate, écoutées avec avidité par les hommes, les flattaient dans leurs mauvais instincts. Chacun d’eux, après l’avoir entendu, se croyait dieu lui-même. Sa parole les enivrait de cet orgueil masculin qui perd l’homme.
Accusé de détruire la Religion et de corrompre la jeunesse (les mœurs homosexuelles qu’il affichait, sans aucune pudeur, étaient un scandale public - voir son discours au Banquet de Platon), accusé aussi d’impiété envers les Déesses qu’il tournait en ridicule, il fut condamné à boire la ciguë.
C’est parce qu’il a été condamné à mort sur une accusation d’impiété et d’immoralité que ce corrupteur de la jeunesse et premier fondateur de la fausse morale qui devait se perpétuer par les religions masculinistes, est devenu le père de la philosophie dans toute l’Europe et la source de toute spéculation depuis 23 siècles.
Comment expliquer ce fait, si ce n’est par cet instinct d’opposition qui est dans l’esprit de l’homme et lui fait admirer ce que la raison saine de la Femme condamne ?
La lutte commencée par Socrate va continuer. Platon est son élève.
SUITE
La capacité à mentir, et donc à avoir un certain talent de « comédien », est l’une des « qualités » requises par l’oligarchie dans le choix de ses « marionnettes »... à l’Ouest comme à l’Est.
« Ukraine, mondialistes vs Poutine et Trump »
Il faudrait plutôt dire : « Ukraine : mondialistes derrière Trump vs mondialistes derrière Poutine »
Dans un article publié en 1998 et intitulé « Le paradigme de la fin », Alexandre Douguine dit ceci : Le messianisme juif est composé de deux ingrédients. L’un d’eux est lié au messianisme anglo-saxon. C’est l’« ingrédient occidental » du judaïsme. C’est le cas des communautés juives de Hollande, qui ont toujours été associées à la propagande du fondamentalisme protestant. Il peut être appelé « atlantisme juif » ou « judaïsme de droite ». Ce secteur identifie l’attente eschatologique des Juifs avec la victoire de la nation anglo-saxonne, avec les Etats-Unis, le libéralisme, le capitalisme.
Le second ingrédient est l’« eurasisme juif », appelé par Bromberg « orientalisme juif ». C’est surtout le secteur du judaïsme d’Europe orientale, principalement de tendance hassidique, en accord avec le messianisme russe et particulièrement avec sa version communiste. Ce fait explique en particulier la si grande participation des Juifs à la Révolution d’Octobre et leur implication massive dans le mouvement communiste, qui fut un masque pour la réalisation de l’idée messianique Russe planétaire. Pour parler généralement, le « judaïsme de gauche », qui est une réalité si stable et si grande que les nazis identifièrent justement le communisme à la « juiverie » dans leur propagande, est typologiquement associé au conglomérat eurasien, uni à l’idéal eschatologique russo-soviétique. Le plus souvent, les « eurasistes juifs » se référaient à l’étonnante formation historique (le khanat khazar), dans lequel le judaïsme fut combiné à un puissant empire militaire hiérarchisé, basé sur un élément ethnique turco-aryen. A part une estimation bien connue et extrêmement négative des « Khazars » (largement exposée par Lev Gumiliev), il existe aussi une autre version « révisionniste » de l’histoire de cette formation qui, par son style continental et par une déviation marquée vis-à-vis du particularisme ethnique du judaïsme traditionnel, se différencie fortement des autres formes, en particulier occidentales, d’organisation sociale judaïques.
L’histoire est une rivalité, un combat entre deux « macro-nations » tendant à l’universalisation de leur idéal éthique et spirituel au moment culminant de l’histoire. Ce sont la « nation de l’Occident » (le monde germano-romain) et la « nation de l’Orient » (le monde eurasien). Graduellement ces deux formations parviennent à l’expression la plus vaste, la plus purifiée, la plus raffinée, de leur « destin manifeste ». La Destinée Manifeste de la « nation de l’Occident » s’incarne dans la conception des « dix tribus perdues » des fondamentalistes protestants, sous-tend la domination anglaise planétaire et forme ensuite le fondement de la civilisation (anglo-saxonne) qui se rapproche dans les faits d’un contrôle mondial unique.
La « vérité russe » s’élève de l’état national à l’état impérial et s’incarne dans le bloc soviétique, ayant rallié autour d’elle la moitié du monde.
Ainsi, deux sujets, deux pôles, deux réalités extrêmes agissent à travers l’histoire. Leur opposition, leur lutte, leur dialectique forment le contenu dynamique de la civilisation. Ces sujets deviennent de plus en plus visibles et évidents, passant de l’existence obscure, voilée, « spectrale », à la forme claire et ultime, strictement fixée. Ils s’universalisent et s’absolutisent :
Premier sujet : Capital = Mer (Occident) = Anglo-Saxons = Capitalisme
Second sujet : Travail = Terre (Orient) = nation Russe (soviétique, eurasienne) = Communisme
Le vingtième siècle est un point culminant de la tension maximale de ces deux forces, la dernière bataille, le Endkampf.
À présent nous pouvons établir le fait que le premier sujet a été capable, selon presque tous les paramètres, de triompher du second sujet.
La victoire de l’Occident (dans toute sa dimension) peut être comprise de deux manières. Les libéraux optimistes affirment que cela est le final et que « l’histoire s’est terminée avec succès ». Les plus prudents disent que cela n’est qu’un stade provisoire, et que le géant abattu pourrait être capable de se relever dans certaines circonstances. De plus, le vainqueur fait face à une situation nouvelle et complètement inhabituelle pour lui, la situation de l’absence d’un ennemi, avec lequel le duel formait le contenu historique. Par conséquent, l’actuel sujet de l’histoire, demeuré seul, doit résoudre le problème de la post-histoire, ce qui pose la question de savoir s’il doit rester le sujet de cette post-histoire ou s’il doit se transformer en quelque chose d’autre.
Et qu’en est-il du vaincu ? Il est difficile d’attendre de lui des réflexions claires et impartiales. Dans la plupart des cas il ne comprend pas ce qui lui est arrivé, et l’organe amputé (dans le cas présent il s’agit du cœur) est encore douloureux, comme chez un patient après une opération. Seul un petit nombre de gens comprend ce qui s’est passé au début des années 90.
NB : Sur « META TV », en juin 2015, l’ancien présentateur Tepa recevait Pierre Hillard à l’occasion de sa préface publiée dans la réédition du livre de Carroll Quigley « L’histoire secrète de l’Oligarchie Anglo-Américaine ». En fin d’émission, Pierre Hillard rappelait un article paru dans « Time of Israël » du 5 avril 2014 ; le titre de cet article était : « Les juifs de Russie et d’Ukraine sont en guerre ». Dans cet article, on pouvait lire que « Les élite Juives d’Ukraine, soutenues par l’Occident, sont en guerre contre les Juifs de Russie qui soutiennent Poutine. »
« En fait, conclu Pierre Hillard, on assiste dans cette histoire à des guerres entre clans Juifs : entre Juifs libéraux, Juifs orthodoxes… ce sont des rivalités entre clans Juifs au nom de la Russie, au nom de l’Ukraine, au nom de l’Union Européenne, au nom du monde Anglo-Saxon. »
Suite
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