’’ Traité de l’OMS : vers un gouvernement mondial de la santé ? ’’
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Vers une mainmise des multinationales sur la santé ?
« Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais ’’crony capitalism’’ ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les ’’vrais économistes’’ (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe.
« Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême. » Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives.
l’UE est même pire qu’un fédéralisme : les États nations y sont traités comme les vassaux d’un suzerain qui ne dit pas son nom et qu’ils ne connaissent même pas.
En fait, ce suzerain est un syndic de copropriété de puissances politiques, financières, industrielles et commerciales dont on ignore la nationalité si tant est qu’elles en aient une.
l’UE est même pire qu’un fédéralisme : c’est une organisation féodale, les États sont les vassaux d’un suzerain qui ne dit pas son nom et qu’ils ne connaissent même pas.
Forts de ce que disait Chuchill : « les Français, 10% de collabos, 10% de résistants et 80% de pêcheurs à la ligne », on dirait qu’ils font exprès de nous pousser à l’émeute pour pouvoir décréter l’état d’urgence, et en finir avec nos dernières libertés.
Et peut-être pour tester les nouveaux matériels anti-émeutes.
Quant à un coup d’État militaire, même pas en rêve : l’Otan y mettrait son grain de sel.
Tant que le secteur financier garde la main sur l’organisation de
l’économie, les institutions européennes ne peuvent être qu’une créature
à son service, customisées pour organiser et maintenir la libre
circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. Toujours moins
d’États nations et de démocratie, et toujours plus de directives
nuisibles à l’emploi, édictées par des instances totalement dénuées de
légitimité démocratique.
« Au moment où les US$ instauraient une hausse de 100% sur les
droits de douane à l’importation sur les voitures chinoises, Carlos
Navarez, directeur international du groupe multinational
Stellantis incluant notamment Peugeot-Citroën, annonçait à grandes pompes un accord passé avec la firme chinoise
Leapmotor afin d’assurer la commercialisation de leurs voitures sur tout
le territoire européen. à des prix que Stellantis elle-même ne peut
soutenir. » (cf. là)