@maQiavel
Bonsoir à vous et merci pour vos commentaires, vous avez parfaitement raison de préciser que "souveraineté" et "démocratie" n’ont pas tout à fait la même signification puisque le souverain détient le pouvoir suprême sans avoir nécessairement à l’exercer directement. Et c’est justement là que la notion de mandate imperatif paraît essentiel et du coup, je ne comprends pas trop votre dernière objection quand vous écrivez :
"Une fois que l’on a saisi ce que je viens d’expliquer, on comprend alors que la souveraineté n’est pas nécessairement corrélée au mandat impératif dans un régime représentatif à partir du moment où les gouvernés peuvent contrôler et sanctionner des représentants dont ils désapprouvent la décision
---> Quelle définition donnez-vous au "mandat impératif" ? Parce que dans mon esprit, cela correspond tout à fait à ce que vous venez d’énoncer, à savoir que l’objectif d’un mandat impératif dans le cadre de la souveraineté populaire est de donner au peuple les moyens concrets d’exercer sa souverainté ce qui signifie en pratique de pouvoir contrôler et sanctionner ses représentants. Sans ces prérogatives, la notion de mandat impératif n’a aucun sens.