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Et Hop !

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    Et Hop ! 9 octobre 2024 14:16

    @yoananda2 : " celui qui ne voit que ça comme moteur de l’histoire "

    Il n’y a pas de moteur de l’histoire, il n’y a pas de déterminisme historique, ni de progrès indéfini, Marx avait tort sur ce point, il avait sécularisé le messianisme juif avec son grand soir débouchant sur le paradis socialiste d’une société sans classes. Une civilisation peut très bien cesser de progrresser et entrer en décadence pendant plusieurs siècles, un régime respectueux des droits et des propriétés peut très biens évoluer vers une tyrannie implacable, le dépeuplement, perdre ses techniques et ses savoirs. Il n’y a pas de sens de l’histoire.

    Par contre il avait raison de souligner le rôle des conflits et des rivalités de classes, qui a été mal inteprêté en croyant qu’il s’agissait de deux classes, une dominante et une classe dominée, alors qu’il souligne que les révolutions passées étaient issues d’un conflit entre deux classes dominantes rivales, notamment les révolutions anglaises et françaises qui sont uniquement bourgeoises : en 1789, c’est la bourgeoisie financière et commerçante qui prend le pouvoir et qui instaure le régime capitaliste manufacturier, impossible sous l’Ancien Régime, celui qui envoie les petites filles en haillons pousser des waggonet au fonds des mines.
    Il y a eu une révolution en 1945, avec accélération dans le tournant libéral des années 1990, la classe dominante bourgeoise anglo-américaine a évincé la bourgeoisie industrielle française du XIXe, celle qui avait des usines de tissage, de sidérurgie, de porcelaine, de chaussures, de médicaments, de pianos, d’automobiles, de meubles, etc.



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    Et Hop ! 9 octobre 2024 13:44

    @yoananda2 : " Le souverain peut être aussi un monarque absolu, un roi. "

    Les rois de France n’étaient pas des monarques absolus, cette façon de les désigner vient de ceux qui ont renversé la royauté.

    La constitution de la France qui remonte aux Indo-européens, divisait les activités ou pouvoirs qu’elle maintenait séparées : les spirituelles ou culturelles, les militaires, policières et juduciaires, et les productives, mécaniques ou marchandes, ces activités étaient le monopoles de trois groupes séparés : les clercs, les nobles et les bonnes gens, un peu comme la fonction publique et le secteur marchand encore actuellement. Aucun sous-groupe ne devait concentrer des activités de deux groupes, par exemple être religieux et militaire, ou militaire et commerçant. Hannah Arendt définit le totalitarisme d’un régime par le fait de concentrer les pouvoirs religieux et politiques (comme le régime soviétique avec Lénine dans son mausolée). Les activités de ces trois secteurs étaient hiérachisés en dignité, mais pas les membres de ces secteurs : il y avait des clercs et des nobles très modestes, et des roturiers très riches et puissants. Cette hiérarchie voulait dire que les considérations d’ordre spirituelle passaient avant les considérations d’ordre politique, qui passaient avant les considérations d’ordre économique. Dans l’armée, on dit que l’Intendance suit. 
    Le roi n’appartenait à aucun de ces trois ordres, il était l’arbitre chargé de mainrenir leur séparation et d’empêche que l’un d’eux n’opprime l’autre. Dans le troisième ordre, les activités étaient aussi hiérarchisées en dignité : en premier les plus honorables étaient les activités sur la nature, l’agriculture, la pêche, les forêts, les mines, c’est-à-dire le secteur primaire, en second l’artisanat, l’industrie, le bâtiment, les transformations, les moins honorable était le commerce, le négoce, et les plus honteuses et réprouvées, l’usure et la prostitution, autrement dit la banque la vente de plaisirs.
    Le roi avait donc un peu le rôle que la constitution de la Ve République donne au président de la République, arbitre, gardien des institutions, des libertés publiques et de la souveraineté de la nation, mais les derniers présidents usurpent complètement les fonctions gouvernementales et législatives en se mêlant de tout.



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    Et Hop ! 9 octobre 2024 13:11

    @yoananda2

    OK, je comprends, le pouvoir suprême de ce pays est la classe dominante réelle, celle qui est derrière le paravent des institutions prétenduement populaires qui servent à le légitimer depuis ... la révolution française. Cette classe dominante est comme le diable, sa première oeuvre est de faire croire qu’elle n’existe pas, que depuis 1789, c’est le peuple qui a pris le pouvoir et qui gouverne le pays. 
    Or effectivement, il existe parallèlement aux institutions politiques publiques de la République (parlements, tribunaux, conseil des ministres, concours, élections, appels d’offres,.. qui existaient déjà avant 1789) dont tous les débats et prcédures sont publiques et publiées, parce que dans la République tout est public, des institutions politiques secrètes en réseaux qui discutent, choisissent, recrutent, font les lois, décident de tout, pour maintenir et augmenter leur richesse au détriment du plus grand nombre.
    En démocratie, celui qui dit qu’il existe une classe dominante, qui parle de lutte des classe, est traité de complotiste et condamné pour antisémitisme.
    Les classes dominantes des bourgeoisies nationales ont été subverties et agrégées par une classe dominante mondiale anglo-saxonne (juive et calviniste athée) au moyen de la féodalité financière internationale dont le secret des paradis fiscaux fait partie, des réseaux comme le Bilderberg, la Trilatérale, le FEM, les Young American Leaders, l’ONU, l’UE, l’OMC, les ONG, etc. 



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    Et Hop ! 9 octobre 2024 12:41

    @yoananda2

    PS, l’homme est libre dans la mesure où il a le choix de faire le mal ou le bien, d’être bon ou méchant, c’est ce libre arbitre, c’est la conscience réfléchie (il ne se contente pas de savoir mais de savoir qu’il sait), qui le distingue des autres animaux, les animaux ne sont jamais méchants, le loup n’est pas méchant quand il mange l’agneau, la fourmi n’est pas courageuse, ils vivent selon leur instinct. Le mal que les hommes font est permis, mais pas voulu par Dieu qui a donné en même temps à l’homme le sens du bien, la morale. Dieu n’est pas un personnage, un surhomme qui règne et intervient dans le cours du monde autrement que par les lois (logos) par lesquelles il a crée, crée et créera l’univers. En ce sens il est aussi responsable du mal qui arrive, de l’enfant écrasé par une auto conduite par un ivrogne parce qu’il est directement tué par les lois de la physique et de la mécanique.
    On appelle Dieu le principe qui a fait muter l’homme dans sa condition de liberté par rapport aux autres animaux, cette mutation est le moment de la création de l’homme, le moment où il est créé par ce principe, à l’image de ce principe divin, autrement désigné comme le Logos parce que c’est la capacité de représenter permettant le langage, la communication, les prévisions, les arts, les lettres, les sciences,.. Représenter c’est être capable de rendre présente une chose en son absence, c’est ce que font les mots, mais aussi les gestes, les dessins (techniques), les symboles, les monnaies.



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    Et Hop ! 9 octobre 2024 12:00

    @yoananda2

    Je reprenais votre expression, vous pensiez à quoi en parlant de "souverain suprême du pays" ?

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