@Machiavel, je ne pense pas qu’Etienne Chouard considère les auteurs soit des concepts qu’il emprunte soit des démarches qu’il estime comme "des fachos". Question de cohérence, dont acte. En outre s’il s’agit d’un débat, bien entendu qu’il peut se trouver en face d’un opposant du type facho "antifa". Manquera t-il de cohérence ? Non je ne pense pas, parce que ne pas débattre ou refuser le débat est au moins une preuve de couardise ou au plus du pur sectarisme. Chose qu’il se défend d’être. La question fondamentale est peut-il débattre par exemple du sionisme en Israël sans être accusé de traître. Tout est question de proportion, le verre à moitié vide ou à moitié plein. Si l’on considère la chose sur le plan strictement des idées, rien de plus normal de discuter du sionisme avec les premiers concernés que sont les Israëliens, à moins de faire preuve de couardise sinon de sectarisme. Toutefois, on peut s’interroger de la liberté d’une personne qui bénéficie de la nourriture israëlienne des services publics israëliens... de faire une critique libre et non faussée. On peut aussi s’interroger de la cohérence d’un critique du Crif invité au dîner ô combien symbolique du même nom. Et les symboles ont leur importance !
A Famine. Pas très malin. Je vois que parmi les patriotes, on en trouve deux sortes, ceux qui jouent pour la guerre civile (doit-on d’ailleurs les appeler patriotes ?) et ceux qui cherchent des axes d’entente communs entre Français de bonne volonté.
D’un côté un bon nombre de médias glorifie le rappeur, récompensant son
indigence par des victoires de la musique ou le célébrant par des
grandes messes commercial comme le vrai journal. Le jeune du tierquar se
reconnaissant dans cette mise en scène reçoit ces louanges par
procuration ; le rappeur n’est-il pas un jeune, lui aussi ? n’a-t-il pas
connu les misères lui aussi ? n’essaie-t-il pas de s’en sortir lui aussi. Dans
un élan divin le jeune se lance en décomposant cette phrase " le
rappeur c’est moi". Le Rastignac de Bobigny, rhéteur hors pair,
présente son argumentation comme tel : Lui est connu, et il est aimé des
indigènes parce qu’il glorifie son terroir, moi même je suis de ce
terroir et l’on m’aimera pour ça".
Le retour de la réalité.
En
quoi le rap est une culture d’immigrée, petit effronté ? Parce qu’il est
propagé par des indigènes ou parce qu’il pratiqué par des halogènes ?
Nous en conviendrons il est très souvent indigent mais parfois
étonnement spirituel. En outre la comparaison est complètement ridicule,
Balzac, Céline, et pour persévérer rajoutons Baudelaire La
Rouchefoucauld, grands chansonniers me semble-t-il.