L’extrait trop court permet une critique facile de son propos. Dans son exemple, une pierre est lancée et on nous propose d’imaginer que la pierre pourrait se croire responsable de sa trajectoire.
C’est idiot : la pierre ne le peut.
Mais l’homme n’est justement pas une pierre. Or, celui qui est responsable du mouvement de la pierre irresponsable, c’est l’homme qui a choisi de la lancer, et sur laquelle elle peut d’ailleurs retomber à cause de la pesanteur dont cet homme doit aussi tenir compte s’il n’est pas un abruti. Ce qui signifie que l’homme est responsable non seulement de ses actes, mais des conséquences de ses actes combinés aux lois de la nature... lois qu’il serait bien sage d’étudier.
Ce qui implique que l’homme est aussi responsable de son ignorance et des conséquences de son ignorance, bref, qu’il est responsable de sa propre connerie.
L’univers peut cependant - peut-être - nous faire cette grâce de nous pardonner nos erreurs quand nous ne savons pas ce que nous faisons, qui sait ?