@ffi
saint-Augustin n’est pas tout le Christianisme.
Certes mais son poids est considérable, trop d’ailleurs..
La question du mal ici-bas a joliment été argumentée par Leibniz
Oui mais Leibniz est un philosophe. Il ne fait pas partie de la classe théologique catholique à ce que je sache.. Je n’ai jamais vu des papes en référer à Leibniz..
Que vous vous sentiez obligé de faire appel à un philosophe extérieur montre bien que dans votre boutique il n’y a pas de quoi vous satisfaire sur ce plan.
Obtenir le plus grand Bien implique l’existence de quelques maux temporaires .
Tiens donc ? Vous faites du mal et des maux quelque chose de nécessaire au Bien si je ne m’abuse.. Donc le Bien pourrait très bien avoir créé ce mal et ces maux afin d’obtenir quelque chose de plus haut et meilleur..
C’est pas vraiment la conception classique où on m’a bassiné dans mon enfance que la faute d’Adam a été un malheur absolu et qu’elle n’aurait jamais due avoir lieu..
qu’est-ce que le bien ? Qui peut se targuer de le définir ?
Ben voilà. D’où la nécessité de ce qu’on a appelé la théologie négative refusant de définir ce Bien suprême et d’en donner des attributs.
On est ici très loin du Dieu totalement bon de la théologie classique.
Une société d’hommes libres qui hélas génèrent quelques maux,
Vous êtes donc pour le pluralisme républicain des hommes libres à contrario des esclaves chrétiens d’avant obligés d’acquiescer à une foi collective. C’est bon, je note.
En vérité, les maux que l’on endure ici-bas, qui nous infligent une si grande tristesse, seront lavés par l’immense joie de la résurrection.
Ah ben tout est pour le mieux finalement. Vive le péché qui permet aux élus d’entrer dans la Béatitude.