« La question qui se pose c’est : où passe l’argent ? »
Réponse : Arrivé au pouvoir suprême en 1969, après la démission de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, ex-employé de la banque Rothschild comme Emmanuel Macron (on constate que le véritable pouvoir n’a guère évolué en 50 ans, ce qui, en définitive, est la seule chose réellement stable dans ce pays), pond la loi du 3 janvier 1973, également appelée « loi Pompidou-Giscard » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » (reprise, systématisée et aggravée depuis par l’article 123 du TFUE, Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne), qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui n’aura de cesse d’augmenter exponentiellement et, ainsi, de vampiriser toutes les richesses nationales produites.
Avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France, qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt. La loi de 1973, en interdisant à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnait la Nation à se tourner vers des banques privées et à leur payer des intérêts. Ainsi naquit la dette perpétuelle. Aussi, depuis 1974, plus aucun budget de l’état n’a été à l’équilibre.
Aline de Diéguez, dans son ouvrage « Aux sources du chaos mondial actuel », nous rappelle que « Chaque seconde qui passe augmente les intérêts de la dette publique de la France de 2490 € ». Selon les chiffres fournis par Maurice Allais, (1911-2010), prix Nobel d’économie français, 93% de la dette française est attribuable aux intérêts compensés. En septembre 2011, la dette publique s’élevait à 1 789 milliards d’€ et les intérêts de la dette à plus de 43 milliards d’€.
En 2023, le montant de la dette est passé à 3 047 milliards d’€, et c’est 55 milliards d’€ que les contribuables français auront versé aux banquiers privés au titre des seuls intérêts de la dette.
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