Inutile de préciser que ces mensonges n’ont qu’un but :
justifier le massacre de dizaines de civils gazaouis dont 2/3 sont des femmes
et des enfants.
Ceux (personnel des médias inclus... qui se refuse à évoquer ces
mensonges ) qui ont à ce point besoin du mensonge de la décapitation de bébés
et de femmes éventrées par les assaillants gazaouis du 7 octobre pour continuer
de soutenir Israël et sa politique d’un cynisme et d’une cruauté sans précédent
depuis la fin de la Seconde guerre mondiale à l’endroit d’un Peuple sans
défense - le Peuple palestinien - apporte la preuve, s’il en était besoin, que
la cause qui est la leur est une cause indéfendable...
Néanmoins… on peut considérer comme « un mal pour un bien » ce
recours au mensonge car il nous éclaire à propos de la nature de l’intervention
de l’armée israélienne à Gaza depuis ces derniers mois ainsi que sur la société
israélienne ; une société pour laquelle la fin, toutes les fins, justifient
tous les moyens que l’on doit déployer pour y parvenir.
Il s’agit bien évidemment d’un effondrement moral… sans doute
sans précédent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale au sein d’une
société dite "développée" qui a pour origine un colonialisme — un "pousse-toi de là que je m’y mette car là d’où je viens, on m’a fait des misères !" — jamais assumé depuis 1948.
Ce qui rejoint les conclusion de Ilan Pappé (historien israélien) et Hannah Arendt : A terme, la logique du colonialisme dans son refus de s’accommoder avec les populations autochtones (comme ce fut le cas à la création d’Israël)… cette logique appelle inévitablement… au mieux au nettoyage ethnique (des millions de Palestiniens ont dû quitter leur terre natale – la Palestine dès 1948), au pire… au génocide.