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Serge ULESKI

Serge ULESKI

Aujourd’hui, si nous ne sommes sûrs de rien ni de personne, c’est que nous sommes infiniment plus nombreux qu’hier à chercher à savoir ; et plus nous serons nombreux à trouver et moins les évidences auxquelles il nous a si longtemps été demandé d’adhérer s’imposeront à notre esprit.
Ainsi va la recherche ! Vers un savoir de plus en plus complexe mais sans surprise car, ce savoir doublé d’une compréhension dévastatrice nous renverra fatalement à ce que nous sommes aussi - d’aucuns ajouteront -, et surtout : à cette nature en trompe l’oeil, dissimulatrice, accapareuse et rétentrice qu’est la nôtre.
Porteuse de tous les dangers, cette recherche expansionniste toujours plus performante et exigeante : le danger de nous laisser sans évidences et sans certitudes.
Du grain à moudre pour la réflexion et l'écriture... ce danger !
Nul doute !

Tableau de bord

  • Premier article le 29/01/2013
  • Modérateur depuis le 13/04/2013
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Derniers commentaires




  • 2 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 15 octobre 2013 22:34

    Jean-François Revel : un homme sans avenir

     

     Sans l’ombre d’un doute, Revel est à placer du côté de ces intellectuels (1) qui ont passé la plus grande partie de leur vie à regarder les Peuples monter dans les trains de l’Histoire, debout sur le quai, un rien suffisants, le commentaire méprisant - "Ne vous inquiétez pas, ça leur passera !" -, incapables tous autant qu’ils ont été et sont encore pour un certain nombre d’entre eux, de proposer une réelle analyse critique des systèmes qui ont poussé toutes ces populations à prendre tous ces trains sur tous les continents depuis la révolution russe de 1917 (et la Révolution française !) jusqu’à la chute du mur, une fois l’URSS vaincue (et tant mieux ! Car cette vieille garce puait la mort).

     

    Et bien des années plus tard, force est de constater ce qui suit : nombreux sont ceux qui ont fait leur beurre sur le dos de la guerre froide, ce feu follet hypnotique, tel un leurre, qui a longtemps paralysé et gelé la pensée de nombreux intellectuels, Revel n’étant pas le premier ni le dernier avec Raymond Aron en chef de file et patriarche - secondé plus tard par les sbires de la Fondation Saint-Simon -, au moment de la chute de l’URSS, a nous affirmer, utopistes impénitents (2)... que l’Histoire était arrivée à bon port, qu’il n’y avait plus lieu de s’inquiéter, et que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, incapables qu’ils étaient - à peu d’exceptions près -, de penser le nouvel enfer qui nous attend d’ici 2050 : un marché triomphant qui aura tout emporté - états, démocratie, nations, peuples, liberté, souveraineté et indépendance.

     

    Tous ces penseurs (3) ont donc visé à côté et leurs analyses nous laissent aujourd’hui sans armes ; et s’ils étaient encore dans les parages, nul doute qu’ils feraient leur beurre sur le dos de la menace islamiste et le péril jaune : "La Chine ? Vous n’y pensez pas, malheureux ! Cet Etat voyou, capitaliste sans retenue ; et pollueur avec ça !"

    . 

    Aussi...face à tous ces intellectuels porteurs d’une seule promesse : nous faire mourir idiots et vaincus -, pourquoi devrait-on enlever notre chapeau au passage de leurs cercueils qu’accompagne un nuage de mouches... dont on laissera le lecteur deviner l’espèce, car le vrai danger est bien là : dans la libéralisation des marchés financiers, l’hyper-mobilité des capitaux et la désintégration des processus de production ; des milliards d’êtres humains livrés à la logique d’une économique mondiale sans morale et sans esprit autre que mercantile ; individus qui, à terme, n’habiteront plus aucun monde.

    .

    Confrontées à cette nouvelle donne, les sciences politiques ne nous sont d’aucune utilité. Il nous faut revenir à la philosophie qui seule est capable de poser les bonnes questions ; à la philosophie et aux Grecs : l’Homme étant la seule mesure de toute chose. Ensuite, seulement, serrons-nous assurés de pouvoir tirer les bonnes cartes.

     

    ___________________

     

    1 - Revel aura été médiatiquement très présent dans les années 70 à propos notamment des chars russes qui défileraient sur les Champs Elysées si par malheur, la gauche était élue.

     

    2 - Des aroniens utopistes ?! Les sartriens ont dû hurler de rire ! Faut croire que l’utopie, tout comme la politique, a horreur du vide : en l’occurrence, celui laissé par le miroir aux alouettes qu’a été le communisme d’URSS et d’ailleurs.

     

     3 - Rien de surprenant que tous ces intellectuels ne nous aient rien légué : trop occupés par le présent, tous ces penseurs circonstanciels de la guerre froide ont fini, inévitablement, par ne penser qu’au passé ; l’avenir et ses bouleversements passant à la trappe. D’où le vide qui les entoure aujourd’hui.

    ___________

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  • 17 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 12 octobre 2013 17:40

    Delors... va mourir ! Tu veux !



  • 15 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 10 octobre 2013 14:20

    Elie Semoun : l’âne et l’avoine...

     

      ... ou quand Elie Semoun feint de ne pas comprendre l’engagement de Dieudonné - y compris celui qui fut le sien voilà quelques années déjà : c’était à Dreux... contre le FN...

    Un Elie Semoun qui lave plus blanc jour après jour et qui vient là, face aux médias, mordre une nouvelle fois la poussière - allégeance, hommage lige, un genoux à terre puis deux, tête baissée, la voix blanche et la glotte lourde : l’auto-humiliation est à ce prix -, sans doute dans l’espoir de continuer de prendre un peu de blé - business-show oblige ! (1) -, et de faire rire un public qui, année après année, se raréfie... l’Art de Dieudonné ayant relégué tous ces comiques de surface au rang d’amuseurs sans fond à l’humour... que c’est pas la peine.

    Jamais un humoriste (ancien partenaire de scène de Dieudonné) n’aura à ce point pratiqué ce qu’il est maintenant convenu d’appeler : l’auto-abaissement volontaire, le fond de culotte humide et lourd.

    Mais alors... qui passera la serpillière derrière lui ?


    1 - Industrie pour laquelle il ne saurait y avoir de show s’il n’y a pas de business à faire.

    ____________________________


    Pour prolonger, cliquez : Dieudonné, saint et martyr

     



  • 14 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 9 octobre 2013 20:13

    Le monde diplo a vu ses ventes diminuer fortement depuis 15 ans. Avec Internet, il se trouve totalement marginalisé ; Le monde diplo n’a aucune visibilité sur le Net.

    Il ne représente plus grand-chose côté dissidence. Il le sait. La blogosphère dissidente n’a plus besoin du monde diplo.

    Aussi, que lui reste-t-il comme lecteurs ? Un lectorat vieillissant et qui ne se renouvelle manifestement pas.



  • 6 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 9 octobre 2013 09:10

    Brignoles, élection cantonale : continuer de porter la crise au cœur du PS et des Verts...

     

       Après Villeneuve-sur-Lot... huit défaites électorales consécutives pour le PS : au lendemain de la huitième législative partielle perdue depuis l’élection de François Hollande à l’Élysée...

      Voici Brignoles (Var). Au premier tour de l’élection cantonale partielle qui s’est déroulée ce week-end, les deux candidats de gauche, PCF et EELV ont été éliminés dès le premier tour du scrutin dans un canton pourtant remporté par la gauche en 2012.


      Il faut continuer d’ouvrir une crise majeure et un nouveau front : culbuter le système électoral, obtenir la dissolution du PS et des Verts et le renouvellement d’au moins la moitié du personnel politique de ces deux partis : la génération Fabius doit quitter la politique. Et les Manuels Walls du PS (clones de la génération Fabius) doivent être débarqués. Ils pourront sans difficulté trouver une place dans les partis du centre, et pourquoi pas... à l’UMP.


      En attendant le départ de François Hollande...

     

      Un François Hollande qui a mené une campagne sur un programme envers lequel il ne se sentait aucune obligation de mise en œuvre, roulant dans la farine du mensonge et de la démagogie des millions d’électeurs, et de penser aujourd’hui qu’il peut en toute impunité échapper à une sanction à la fois morale et électorale...

    Une Europe qui sera dans le meilleur des cas une succursale de l’hyper-puissance étasunienne (crise économique, crise financière, suprématie militaire et chaos) , et dans le pire, la victime collatérale d’une mondialisation qui n’a pas le temps de se pencher sur le sort d’un demi-milliard d’individus à l’automne de leur espérance de progrès et de justice...

    Force est de conclure ce qui suit : à l’heure où le PS semble avoir besoin d’un FN fort pour se maintenir, à l’heure de toutes les capitulations, et de tous les reniements, il n’est plus possible d’entretenir par nos votes des carrières de députés, de députés-maires, de conseillers généraux, de sénateurs, de ministres et autres secrétaires d’Etat, de présidents de région, de département, tout un personnel politique au service d’une représentation qui n’arbore plus que les couleurs de carrières et d’ambitions sans projets et sans courage...

     

      Aussi, une seule stratégie s’impose : porter la crise (spéculation et mondialisation) au cœur du patronat PS-Verts, alliance mortifère pour la gauche et pour toute idée d’alternative politique (1) afin d’ouvrir une crise politique majeure.

    Porter la crise c’est faire vivre à ce patronat PS-Verts qui, depuis plus de trente ans, exploite sans vergogne nos aspirations pour une société de justice et de liberté... ce que vivent des millions de foyers : la menace de la relégation pour les uns, et la chute pour les autres.


    Aussi, aux prochaines élections, et à toutes les élections... sans exception, un vote FDG (2) ou d’extrême gauche doit s’imposer pour affaiblir dès le premier tour le PS et les Verts ; et la pêche à la ligne au second tour si le FDG ou l’extrême gauche ne sont pas présents, sans exclure l’éventualité de porter l’estocade avec un vote UMP si le PS ou les Verts sont en ballottage (3).

    Il faut mettre à terre ces deux partis de la non-gauche que sont le PS et les Verts car, ceux qui, élection après élection, ne se reconnaissant aucune obligation d’honorer leur programme de campagne quitteront alors très vite le navire si ces deux partis ne leur offrent plus de perspectives de carrière politique ; et les autres aussi, ne pouvant s’y maintenir, une fois discrédités.

    Toute autre stratégie relève d’une naïveté qui n’a pas de place dans le combat qui doit être le nôtre aujourd’hui, ou pire encore, d’une tartufferie politique de plus.


      Ce n’est pas un nouveau parti qu’il faut créer : ce sont deux partis qu’il faut mettre en danger sans délai ! Seule condition - avec l’addition d’un large soutien de la rue et une présence massive dans la rue -, de l’avènement d’un nouveau contrat social à une échelle tant nationale qu’européenne.

     Ne vous laissez pas piéger par ceux qui comptent sur une démobilisation massive pour triompher. 

     A vos bulletins de vote citoyens !

     

     ________________________


     

    1 - Ce patronat PS-Verts a tout voté de cette Europe qui n’est qu’un instrument de plus à la disposition d’une mondialisation sans honneur et sans justice.


    2 – Il faut 577 députés UMP à l’Assemblée nationale si l’on veut ouvrir une crise majeure : culbuter le système électoral et obtenir la dissolution du PS et des Verts. Néanmoins, qu’il soit permis ici de préciser que nous n’avons aucune confiance dans le FDG et son leader Mélenchon qui soutient l’Euro et une Europe à 27, bientôt à 30 (plus on est nombreux moins on a de place pour agir – voir à ce sujet François Asselineau) , ainsi qu’un internationalisme aussi imbécile qu’inopérant (à vouloir défendre les travailleurs de monde entier, on n’en protège aucun !) ; il va sans dire que ce soutien tactique au FDG relève simplement du bon sens étant donné la stratégie qui doit être mise en place.


    3 – Que les centristes ne se réjouissent pas trop ; eux-aussi seront balayés car, appuyés par la rue, seuls les partis et les stratégies virils survivront : ceux qui proposeront un nouveau projet européen pour la France dans une mondialisation d’alliances multi-polaires et pas simplement avec l’ogre américain qui s’avèrera très vite n’être qu’un boulet sans avenir excepté dans la perpétration d’un chaos planétaire. Que les USA emportent l’Europe avec eux dans ce chaos est plus que certain.


    ______________


    Pour prolonger, cliquez cynisme et démagogie

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