Ces gens-là ne parlent que d’eux-mêmes. A l’évidence cette dame se fiche pas mal de l’avis des intellectuels d’Afrique au sujet de l’émigration massive des forces vives du continent vers l’Europe — soit une catastrophe absolue non seulement pour "nous" mais aussi pour "eux". L’Afrique manque de bras pour nourrir presque son milliard et demi de bouches... et cette mouche du coche humanitaire se propose d’augmenter les flux de travailleurs vers l’étranger. Le sympathique Kemi Seba explique très bien cette catastrophe ; ajoutant que ladite "immigration choisie" de Sarkozy achève de ruiner l’avenir du continent en lui soustrayant ses rares cerveaux.
Cette brave dame illustre le délire de la gôôôche depuis qu’elle a renoncé à combattre sérieusement le capitalisme et qu’il ne reste plus à sa libido philanthropique désœuvrée qu’à emboucher les trompettes de la société ouverte de Soros c’est-à-dire du cosmopolitisme marchand. La gôôôche, stade suprême du capitalisme.
Excellente idée, tout ce qui se propose de nuire aux médias officiels ne pouvant qu’être ardemment soutenu.
Cela étant, tous les usagers d’un tel contre-média étant déjà des "convaincus" hypercritiques, la difficulté sera — et je sais de quoi je parle au regard de mon entourage — d’attirer sur ce site d’info sur la désinfo la lectrice BCBG du Figaro, qui croit dur comme fer que le quotidien auquel elle a délégué le soin de penser à sa place lui veut du bien, ou le bobo lecteur du monde, ou le gôôôchiste lecteur lui de Libé.
Les Médias continuent de jouir d’un crédit hélas important, et je pense n’être pas seul ici à mesurer combien c’est pas de la tarte de désintoxiquer, par exemple, son frangin de BFM, quand celui-ci ne doute pas un instant de l’info qu’on lui délivre et au contraire, en apprécie l’excellence...
"En d’autres termes, vous auriez bien été hacké/fiché à fond sur ce coup-là"
Tout à fait, tout à fait... C’est drôle, je me faisais justement cette réflexion en rédigeant ma supplique. J’ai fini par me dire qu’un jour, peut-être, nous aurions droit à la sécurisation optimale de nos kilo-octets comme vous dites — sans devoir subir le fichage flicage qui en est pour lors la contrepartie. Je dois être utopiste, au sens où pouvaient l’être ceux qui, après Jésus-Christ, prêchèrent l’abolition de l’esclavage... Mais, s’agissant de votre observation... je dois bien reconnaître qu’il y a, de ma part, une contradiction actuelle entre l’aspiration de tous à la confidentialité et le travail des technocrates étatiques ou capitalistes en faveur de la surveillance la plus opaque.