@Belenos
Mais précisément
, ce que Colin Giraud explique, c’est que ce terme « bobo » de la façon dont il est utilisé , regroupe des
personnes qui ont des sociostyles très différents. Il n’est pas difficile de
comprendre qu’entre un intermittent du spectacle qui est en découvert le 10 du
mois et un cadre d’une startup numérique qui gagne plus de 10 000 euros par mois
, il y’a un gouffre au niveau des sociostyles.
A l’opposé ,
la catégorie de « gentrificateurs » est beaucoup plus pertinentes et
il y’a d’ailleurs une référence à la gentrification dans votre lien wiki :
« ces bobos résideraient dans les arrondissements du centre, désormais
relativement aisés mais dont certains étaient bourgeois (4e, 5e, 6e, 9e), d’autres ouvriers (2e, 3e) mais leur venue dans les
arrondissements autrefois populaires de l’est (10e, 11e, 12e, est du 17e, 18e, 19e, 20e arrondissements) y a contribué
à une forte hausse du prix de l’immobilier ces dernières années (même si cette
migration a parfois justement lieu parce que les bobos eux-mêmes ne pouvaient
plus se loger dans le centre de Paris)12,13.
C’est ce que les géographes nomment un processus de gentrification
(embourgeoisement), terme qui est devenu « boboïsation » dans le
langage courant »