@Qaspard Delanuit
Le libéralisme désire en faire une simple béquille de réajustement, rien de plus. Les délires de fin de l’histoire se sont appuyés sur l’idée de fin de la politique. Les deux étaient synonymes. Bien sûr, au sein du libéralisme, certains sont partisans d’un État minimal, d’autres d’un État redistributeur, tous néanmoins voient dans la condition politique un état choisi et un mal nécessaire... en attendant que l’on trouve mieux. Il me semble que le marché a nourri le fantasme d’un dépassement de la politique. Beaucoup en sont aujourd’hui revenus !
Quant au régime représentatif, je maintiens ce que je disais dans mes vidéos : la finalité étant que de simples gestionnaires s’assurent que la machine tourne en roue libre, et que chacun des engrenages se limite pour ce faire à n’être que des... producteurs-consommateurs. La carotte plutôt que le fouet.