Je me suis trouvé un jour en panne de voiture (batterie) dans un quartier musulman (disons plutôt cosmopolite). Un musulman maghrébin m’a très vite proposé son aide et a fait le tour du quartier avec moi afin de trouver les câbles susceptibles de faire redémarrer mon véhicule. Je sais que nombre de musulmans auraient fait pareil à l’instar d’ailleurs de beaucoup de noirs, juifs ou asiatiques. Mais au nom du racisme, de l’antisémitisme ou d’une quelconque xénophobie, on ne m’empêchera jamais de dire ce que je pense d’une situation, d’une arnaque ou d’une barbarie impliquant des arabes, des juifs, des noirs, des jaunes, ou des politicards opportunistes ou magouilleurs. La couleur de peau n’est pas une tare mais n’est pas non plus une protection, permis de faire et de dire tout et n’importe quoi. Je me revendiquerai toujours le droit de dire ce que je pense de quiconque. Le fait que des ancêtres ont subi la shoah, l’esclavage, le régime soviétique, celui de Mao, ou de Pinochet ne doivent pas permettre de jouïr d’un statut particulier. Et quand on critique Patrick Cohen, par exemple, l’allusion aux camps est déplacée, j’en conviens. Mais je condamne son opportunisme et son attitude face à Taddeï lorsqu’il reprocha à ce dernier d’avoir invité des anti-vo, s’agissant du 11 septembre ainsi que d’autres, tels Soral ou Dieudonné. Chaque télespectateur a le droit d’entendre TOUS les sons de cloche et de se forger une OPINION A POSTERIORI. C’est ça une opinion : entendre tous les points de vue et choisir ensuite. Ce que Cohen voulait imposer à Taddeï c’est une vision de la profession de journaliste qui n’est plus de l’info mais du bourrage de mou, des oeillères orientées dans le sens que lui le Cohennissime avait décrété comme étant son politiquement correct. D’aucuns voudraient, à l’instar de Cohen, revenir à un Ministère de l’Information qui déciderait du contenu autorisé ou non des JT, médias écrits, spectacles, livres, oeuvres artistiques. CES IDEES NE PASSERONT PAS, CAR C’EST CA LE FASCISME. LE FASCISME, CE N’EST PAS L’OUVRIR FUT-CE EN DEPLAISANT A CERTAINS, C’EST MUSELER QUICONQUE TIENT UN DISCOURS DERANGEANT. LE FASCISME, C’EST MUSELER !