Personnellement oui, j’étais contre les plans de sauvetage, et cette opinion semble être partagée par beaucoup de libéraux.
Bien que Friedman ait beaucoup lutté en faveur de la liberté individuelle, son monétarisme est loin de trouver échos chez les libéraux, et notamment ceux du courant autrichien (dont l’institut Coppet en est un relais).
En sauvant les banques, on leurs a à nouveau montré que la banque centrale était là, dernière eux, pour réparer leurs bêtises. Et on va ainsi retourner dans un nouveau cycle de boom économique avec tout l’argent injecter par les banques centrales, les banques vont se calmer un temps pour ensuite reprendre un comportement irresponsable. La banque centrale ne pouvant politiquement prendre la charge d’une faillite en chaîne du système bancaire, elle crée cette aléa moral. Alors que la faillite est la plus saine des régulations, qui rendrait à nos banquiers un comportement plus responsable.