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Commentaire de ffi

sur Les savants poètes de l'infiniment petit | Au cœur de la matière


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ffi 22 août 2024 14:34

@yoananda2
Ce Charabia c’est que

Aristote distingue trois sciences théoriques (ou théorétiques) : la physique, la mathématique, et la métaphysique (ou théologie). La physique est la science d’un genre déterminé, celle de la substance qui possède en elle-même le principe de son mouvement et de son repos. C’est une science théorétique de la substance formelle, mais non séparée de la matière. La science mathématique est également une science théorétique, qui étudie ce qui est immobile mais engagé dans la matière. Il y a enfin la connaissance d’un être éternel, immobile et qui existe pour soi de manière séparée, connaissance théorétique antérieure « aux choses sensibles du monde des phénomènes », et donc antérieure à la physique et aux mathématiques : la théologie

Platon lui conçoit un monde des idées, à part et séparé du monde réel.

Pour ma part, je préfère simplifier tout ça et partir de cette évidence : tout homme est à l’interaction de 2 mondes, le monde réel, externe et commun à nous tous, et son monde interne, idéel, propre à lui-même.

La physique cherche à décrire le monde réel, qui est face à nous, ici et maintenant. La maîtrise de cette science nous permet de modifier ce monde-là.

Mais notre monde idéel aussi peut être modifié.

C’est précisément la fonction des mythes et autres réflexions sur le divin, qui se placent hors du monde immédiatement sensible, donc... en notre intériorité, dans notre monde idéel. Comme ci, par processus réflexif, penser la genèse du monde nous renvoie à notre propre genèse.

En cela, la théologie n’est autre que la science de la structuration les âmes.

De ce fait, elle produit une anthropologie particulière.
C’est pourquoi toute religion génère une civilisation particulière.

La France est d’anthropologie catholique. Cela dépasse de loin le mythe en lui-même. Celles-ci consiste en un ensemble de rapport sociaux, de manières d’êtres en société, politesse et courtoisie.

La mode de produire des mythes scientistes est à coté de la plaque. La fonction des mythes n’est pas de déterminer d’hypothétiques réalités, mais de déterminer les idéalités du monde interne. La Physique ne fonctionne correctement que quand elle s’appuie sur des expérimentations reproductibles, lesquelles sont à jamais impossibles à faire dans des lieux et des temps inaccessibles pour nous.

Interroge-toi sur l’effet que produit la mythologie scientiste actuelle sur les intériorités des hommes. Voit si cet effet engendre une société plus apte au progrès au final.

Et en effet, l’idéalité engendrée par le Darwinisme va comme un gant au libéralisme. 

Cette mythologie scientiste est imposée par les oligarchies pour des raisons bien précises. Elle est évidemment improuvable (la physique n’en a pas les moyens, car la validation d’un mythe est hors des possibilités de l’expérimentation). Celle-ci sert à renverser toutes les anthropologies, pour en établir une nouvelle, compatible avec leur domination sans partage sur le monde.


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