Mantra facile, mais qui a besoin d’être précisé :
Dans une "démocratie libérale", basée sur le profit, le complexe militaro-industriel se compose d’entreprise privées régies par la loi de l’offre et de la demande. Plus il y a de demande, plus les prix montent. Donc ça rapporte beaucoup aux actionnaires.
Dans une "démocratie autoritaire", basée sur l’efficacité, le complexe militaro-industriel appartient à l’état. Les prix sont en rapport avec le coût de production. Si c’est une vente à un pays tiers, les prix sont fonction de la géopolitique et du marché. Ça rapporte à l’état fournisseur, sur le plan financier et/ou politique et aux travailleurs de ces entreprises d’état.

Dans une "démocratie libérale", la recherche du profit à tout prix génère évidemment des conflits permanents chez les autres. Dans une "démocratie autoritaire" le profit est beaucoup plus relatif et dépend essentiellement de la course aux armements déclenchée par les "démocraties libérales".

L’exemple le plus flagrant est sur la fabrication d’obus ou de missiles, les prix ayant été multipliés de façon indécente, quand la Russie les fabrique toujours pour le même prix en quantité astronomique.

Autre exemple est le prix stratosphérique d’engins comme les Abrams et qui brulent comme des torches, raison pour laquelle les US/Ukraine viennent de les retirer du front, sans parler des F35/F16 comparés à des drones à 100 balles.

Un spectacle de clowns.