Il est gentil Moreau mais.. s’il devait penser autre chose, il ne pourrait pas le dire ou bien alors, l’Etat russe lui donnerait deux heures pour faire ses bagages, lui et sa petite famille, se rendre à l’aéroport de Moscou avec en poche un aller simple pour Paris. 

Certes, Poutine "résiste" à la pression des USA... mais toute cette fine équipe est condamnée à la marginalité — ils n’ont toujours rien compris de l’Occident — car il ne se soucie de rien ni de personne et moins encore de l ’opinion publique occidentale à leur sujet : faute capitale.

Quand on a deux grammes de bon sens... tactique, politique, médiatique, stratégique... et que l’on est ré-élu avec 80% des suffrages, on emmerde pas une jeune femme ( condamnée une semaine de prison) qui dépose un bouquet de fleurs sur la tombe d’un dénommé Navalny.

Poutine c’est vraiment le héros des loosers de la dissidence occidentale, eux-mêmes marginalisés finalement ; à la marge de la marge.

Car enfin, si l’on doit dénoncer sans relâche et sans s’en excuser les agissements des USA en Europe et le piège tendu à Poutine qui ne pouvait pas ne pas y tomber... et bien qu’il ait longtemps retardé cette fatalité... cela n’empêche pas la lucidité quant à son régime et plus largement, quant à l’absence de véritable culture politique et géo-politique des Russes... qui ne savent pas cacher qui ils sont. 

Autre faute impardonnable. 

Les USA ont qui détruit le Moyen-Orient ont su faire croire qu’il s’agissait d’instaurer la démocratie au Liban (années 70 avec le concours d’Israël), en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye ... 

Les Russes, pour leur malheur, ne peuvent rien nous faire croire.