J’avoue que j’ai tenté de regarder les vidéos avec sentiment
d’être assis sur une chaise électrique. La remarque de Joelim sur la Tronche en
Biais qui a besoin d’enfiler une blouse blanche pour convaincre que la science
n’est pas une affaire de charlatans, arf…
J’ai quand même été au bout de la troisième vidéo. Deux
endroits m’ont plu, quand même, relativement à leur façon de voir. D’une part,
ils ont admis l’insuffisance méthodologique (24 :00) : il faudrait vérifier
la capacité en aveugle à détecter un agroglyphe non humain, pour pouvoir démontrer,
ensuite, ceux qui le sont et ceux qui ne le sont pas. Et c’est le serpent qui
se mord la queue : il faudrait faire faire l’expérience avec un agroglyphe
par responsable sait qu’il est d’origine non humaine. D’autre part, ils ont
comparé ces dessins avec le street art, ou land art : un art populaire,
accessible, gratuit qui peut aussi ouvrir l’imaginaire et faire courir des
histoires extraordinaires.
Et ce deuxième aspect m’intéresse le plus.
Il y a des agroglyphes vraiment superbes, agréables à
regarder. Sans savoir qui les a faits, il y a du génie pour y arriver, on a
quand même encore le droit d’admirer. Ca nous change ces étrons
conceptuels, pollutions visuelles payées avec un pognon de dingue par le
contribuable, avec des nartistes qui se gobergent d’enfumage, si t’y comprends
ça prouve que t’es idiot. Ca rejoint plutôt les kolam, géoglyphes, mandalas,
petroglyphes, les signaux des archétypes, musiques interne du monde, pensées
automatiques, qui sont aussi celles mathématiques (nombre d’or, harmonies, fractales…).
Ces évènements éveillent des résonances : si c’est
magnétique, énergétique, s’il y a d’autres consciences… ça donne de la
respiration de l’esprit et de l’enchantement. Pour ma part, j’habite un pays où
il y a des tabous un peu partout. Le fait est qu’il s’y passe des phénomènes
inexplicables : une bourrasque qui sort de l’intérieur d’une maison qu’on
ouvre et qui soulève les tissus, un arbre qu’on n’arrive pas à photographier,
même en essayant les uns les autres, alors qu’on photographie les arbres à côté,
une piste sans fin, alors qu’on ne s’est pas trompé de chemin, qui fait perdre
le contrôle de soi, et encore d’autres événements que je n’ose pas décrire ici. Je suis incroyant, mais je n’ai pas besoin de « croire »
aux égrégores, puisque je les constate. Cela rappelle au moins que la part
humaine et la part naturelle sont indissociables, ce que notre pensée dualiste
refuse, mais que le réel finira pour nous expliquer.