@guepe
Ce qui m’étonne avec toi, c’est que sur certains sujets, tu
es très caricatural alors sur d’autres tu es lumineux, c’est à se demander si
tu ne le fais pas exprès pour troller. Allez, avoue. 
Pour commencer, l’Iran dépend énormément de ses exportations
de gaz et de pétrole, au cours de l’exercice financier 2009-2010, par exemple, le
secteur représentait 60 % des recettes publiques et 80 % du total de
la valeur annuelle des exportations.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_p%C3%A9troli%C3%A8re_en_Iran
Si l’Iran n’a pas les mêmes problèmes que
le Vénézuela actuellement (et il en a), ce n’est pas parce que ce pays a
réussit à diversifier son économie ou que ses universités progressent dans les
classements internationaux. 
Ensuite, les Etats unis s’en foutent
tellement du Vénézuela qu’en 2015, Obama a déclaré que le Vénézuela était « une
inhabituelle et extraordinaire menace pour la sécurité nationale
et la politique extérieure des États-Unis ». 
Sur le sujet de l’ingérence américaine en vue d’un « régime
change » , je ne vais pas m’attarder car pour moi ça revient à débattre
pour savoir si la terre est plate ou non, il suffit pourtant de s’intéresser sérieusement
à la question pour trouver les réponses.
Le plus important selon moi dans ton
commentaire , c’est qu’il faut à un moment donné se défaire de l’idée d’une
économie qui flotte dans les airs , comme une sorte de système fermé avec de bons
système et de mauvais système , la réalité est beaucoup plus compliqué que ça ,
ça ne se passe pas comme dans le marché théorique des libéraux ou comme lorsque
toi et moi on va acheter nos baguettes chez le boulanger du coin, l’économie
ne s’explique jamais par elle-même , il y’a des intérêts politiques , géostratégiques
sociaux et des rapports de force qui en découlent. Il est impossible de
comprendre la situation du Venezuela par cette
grille d’analyse complètement idéologique.
Dernière chose : c’est facile de
résumer un processus historique à l’instant présent, surtout quand on n’aime
pas un régime et qu’il en crise, les mêmes qui procèdent de la sorte ne se
faisaient pas entendre quand tout allait bien et ne se feront plus entendre si
ce pays sort de la crise. N’importe qui aurait pu en faire de même pour l’Iran que tu encenses ici pendant les périodes de crise ...