@ffi
Je ne sais pas si c’est bien un honneur d’être apprécié par le miseryindex qui a bien plus d’opposants ici que de sympathisants.
Passons outre ce petit moment d’humour : je ne vais pas insister sur le regard sur la sexualité dont vous n’offrez qu’une version "oblique" plutôt que dire votre réalité à ce sujet. Je conviens que l’endroit n’est probablement pas l’idéal, malgré l’anonymat par le pseudonyme.
Vous vous dites charmé par le christianisme. Je ne vois rien de négatif dans ce comportement, sauf celui de prétendre détenir, par la découverte d’une "vérité" dont on s’abreuve jusqu’à s’en assurer l’absolu total, le droit à l’exposition de ses propres connaissances et compréhensions du monde comme seules légitimes. Chose qui, vous l’admettrez peut-être, arrive souvent. Et c’est bien le cas aussi des athées et de tous qui se sentent cette sécurité et assurance complètes que fournit leur "croyance". Je suis moi-même athée dans le sens où l’idée de dieu ne cadre aucunement avec mon humble vision du monde. Mais contrairement à d’autres qui se prétendent tels, je n’ai aucunement le goût du prosélytisme athée et encore moins le goût de la démonstration d’une meilleure connaissance du monde grâce à cet athéisme.
Nous sommes en France et ce pays a sa culture chrétienne dont il serait totalement idiot de nier les valeurs dont peuvent bénéficier les êtres comme groupe humain. Culture chrétienne dont découlent donc diverses vertus morales que j’apprécie et dont je ne voudrais aucunement voir la France être séparée. Certains qui continuent à prêcher l’athéisme façon Onfray (vendeur de vide s’il en est) n’admettent même pas que, s’ils peuvent jouer cette posture, c’est justement parce qu’ils sont en France.
Et, à mes yeux, au lieu de promouvoir la ségrégation (au sens propre), au lieu de promouvoir la distinction et la séparation, ils devraient, comme les croyants de tous bords, choisir avant tout l’union sociale dont la majorité des petites gens que nous sommes (du moins, que je suis) n’attendent qu’une sécurité, une bonne entente entre tous et un bonheur simple. Celui-ci étant exactement ce que refusent les possédants dont la seule idée et la seule force en corrélat est l’utilisation de la force de travail de ces petites gens pour la production de biens dont les bénéfices doivent leur revenir au maximum. Et, pour ce faire, il leur est nécessaire de jouer la ségrégation pour que le corps social que nous représentons, nous force de travail, soit toujours suffisamment disloqué pour ne jamais pouvoir se transformer en force politique active.
Je viens de gribouiller tout cela d’un trait... Pardonnez alors les grossieretés et les raccourcis, si possible.