L’article ne prétend pas que les jeux vidéos rendent homophobes, mais qu’ils sont essentiellement homophobes. Ce serait comme nier que les jeux vidéos sont violents, pour la plupart, indépendamment de la question de savoir s’ils rendent violents ou non.
 
Pour ma part je ne trouve pas que homophobe soit le terme le plus adéquat pour ces jeux, qui ne traitent quasiment jamais de la sexualité, mais plutôt virilistes et machistes à l’extrême au point d’en être ridicule et de transformer l’homme en une monstruosité sur pattes. Il y a toutefois des nuances, outre selon le style de jeu, les japonais produisent moins cette gamme de clichés (ils en ont d’autres).
 
Que les trois quarts des FPS proposent d’incarner un surhomme de l’armée Etats Unienne qui dézingue du barbus/chinois/communiste débile et sanguinaire n’encourage pas forcément à s’engager dans l’armée, mais ça reste de la propagande bien crasseuse véhiculant de bons gros clichés baveux.
 
On peut espérer que le jeu vidéo ne se contente pas de conforter les normes de l’époque, mais bouscule au contraire les idées, et quelques-uns heureusement ne s’en privent pas.