Reprenons :
ffi dit : Si il existait des institutions autogérées qui puissent remplacer la
nation (qui est d’ailleurs autogérée par les citoyens, même si c’est
imparfait), je pourrais comprendre ta position, mais force est de constater que tel n’est pas le cas.
skapad répond :
...autogérée par les citoyens]
t’as le sentiment de gérer quelque chose toi ? Dans ce foutoir et autre marigot !
ffi continue :
Montre-moi donc une institution "auto-gérée" selon tes voeux qui soit capable de défaire les oligarchies financières ?
---------------------
Il me semble être cohérent : l’aspect démocratique de la nation en fait un pouvoir auto-géré (certes imparfaitement et de manière embryonnaire), auto-gestion que tu trouves insuffisante et que tu voudrais plus étendue, selon tes voeux les plus chers.
Je le conçois bien, donc je te demandais simplement de m’indiquer un pouvoir géré d’une manière qui correspond à tes voeux qui soit capable de mettre au pas la finance.
Le fait que tu bottes en touche doit-il me laisser à penser que tu n’en connais pas ?
Devant cette absence de force obéissant à ton désir qui puisse s’opposer à notre appauvrissement collectif programmé, que faut-il soutenir ? Le pire ou le moins pire ?
Je maintiens que c’est la nation (républicaine, avec droit au soin, droit au travail ...), qui est le recours le plus efficace, car elle est légitimement fondée, historiquement, à faire respecter les droits du peuple.
Il ne s’agirait pas que l’anarchisme, que l’on sait historiquement en bisbille avec l’idée de Nation, ne soit utilisé comme moyen pour installer un pouvoir encore pire, fondé exclusivement sur la loi du fric, démantelant tous les droits sociaux.
Il s’agit d’une simple invitation à distinguer parmi les ennemis ceux qui sont les plus dangereux effectivement (et non selon les discours conformistes).